lundi 19 octobre 2009

La mise en scène


Merci Monsieur Diedrich de nous rappeler combien François Truffaut aimait Alfred Hitchcock.

Dans la biographie éponyme sur François Truffaut (écrite par Serge Toubiana et Antoine de Baecque, rééditée en poche en 2001) on apprend que celui-ci vouait un véritable culte au cinéaste anglais, devenu américain par naturalisation.

Les cinéastes de la Nouvelle Vague ont mis en avant le talent de Hitchcock à une époque où son cinéma était parfois critiqué, car complaisant à l'égard du public : on reprochait au grand Alfred (qui apparaît physiquement dans nombre de ses films) de ne réaliser que des films à suspense, bref de jouer avec les sentiments des spectateurs, sans apporter grand chose de plus. En un mot de réaliser des films populaires, de piètre qualité.

Or François Truffaut adorait Hitchcock pour une seule et unique raison : le talent de sa mise en scène. Truffaut a toujours souligné qu'un film ne valait que par sa mise en scène, c'est-à-dire par le talent de son réalisateur à diriger les acteurs et à retranscrire le scénario. Bien plus que ce dernier, c'est le style du réalisateur qui "fait" le film.

L'été dernier, j'ai visionné beaucoup de films d'Alfred Hitchcock. Je vous conseille ce qu'on appelle sa "période anglaise". Avec sans doute son film le plus célèbre de cette période, Les 39 marches, sorti en 1935 (cf. photo).

Bonne soirée.

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